Ailante glanduleux, Faux vernis du Japon, Frêne puant
Ailanthus altissima (Mill.) Swingle
Il n’est pas le « Vernis du Japon », il ne fournit pas la laque chinoise, il est originaire de la Chine du Nord. Il arrive en Europe en 1751, dans les jardins de Chelsea. Très vite il se répand et devient une plante invasive, et nuisible par allélopathie, il secrète une substance qui stoppe toute germination, l’ailanthone. Les jeunes pousses se reconnaissent dans les moindres recoins de trottoirs. Les feuilles dégagent une odeur désagréable, arbre le plus souvent dioïque, les arbres femelles portent des samares roses décoratives en automne dans le cas de la variété ‘Erythrocarpa’. En médecine chinoise, les feuilles, les racines et l’écorce sont utilisées pour leur astringence. (pour plus de détails voir tela-botanica.org). Il est naturalisé en Europe et très présent dans les villes, par exemple Bourg-en-Bresse. Il est présent dans les allées du Parc de la Tête d’Or à Lyon. En Chine, les feuilles servent de nourriture au Bombyx de l’Ailante, Samia cynthia qui donne une soie brillante, moins fine que celle du Bombyx du mûrier, Bombyx mori. C‘est ainsi qu’en 1786, l’Ailante est introduit dans le midi pour la sériciculture, là où ne poussait pas le mûrier, mais ce fut un échec pour la fabrication de la soie. Famille des Simarubacées.



